4ème jour :

Mon chéri avait vu sur des plans une petite île proche des cotes de Stintino : l’île d’Asinara. Il s’agit d’une île accueillant historiquement les plus grands mafieux. Plusieurs prisons ont ainsi été construites sur ce petit bout de terre. Nous prenons le bateau et faisons le choix de visiter l’île en petit train touristique (50€ par personne). Vous avez toutefois l’alternative du 4x4, mais c’est bien plus onéreux.

La guide, qui parle exclusivement italien et anglais, nous explique que cette île est une zone protégée. Par conséquent personne n’y habite et aucun véhicule de circule hormis ceux des services techniques, le train et les 4x4 touristiques. Nous pouvons admirer la flore dense et la faune diverse. Au sud de l’île, nous croisons des ânes blancs appelés les « albinos » car ils ont un pelage blanc et les yeux rouges. Puis, plus au nord, les ânes sont gris et noirs. Nous apercevons également des cheveux, de chèvres, différentes espèces d'oiseaux…

En fin de journée, nous arrivons à une des fameuses prisons. Nous entrons dans une cour intérieure qui dessert plusieurs cellules : chambres, infirmerie, « barberia », salle de sport… L’ambiance y est particulière et cela nous replonge dans l’histoire de la mafia italienne. 

Cette journée de visite était intéressante néanmoins, elle n’est pas indispensable à votre voyage en Sardaigne. De plus, le repas du midi n’est pas compris dans le prix. A mi-chemin, nous avons mangé dans un restaurant/cantine mais des tables sont à disposition pour les personnes ayant apporté leur pique-nique.

5ème jour :

Ça sent la fin de l’itinérance… Nous arrivons à Alghero tels de vrais touristes. Nous n’avons aucunement préparé notre visite de la ville. C’est sur un parking que nous regardons ce qu’il y a faire ici. Verdict : pas grand chose. En face de nous, nous apercevons de hautes montagnes. Nous reprenons la route pour 50 minutes avant d’atteindre ces fameuses montagnes : le Capo Caccia. Ça en valait le détour et les kilomètres en plus ! Une aire est prévue sur le bas côté pour garerles voitures. Nous voyons les gens monter sur les rochers, nous faisons donc la même chose et… WHOUA ! D’un côté nous avons la vue sur Alghero et ses plages et de l’autre la mer sauvage ! Nous y sommes restés un certain temps car cela nous a vraiment apaisé : l’immensité, le vide, la vue, le bruit du vent…

 

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